La Révolution industrielle et ses périls La promesse démocratique à l’épreuve du malheur ouvrier en France (1830 – 1870)
Auteur(s) :
Dominique Vuillaume (Auteur)
Editeur(s) :
L'HARMATTAN
Collection(s) :
Historiques
Rayon(s) :
Histoire. Géographie
Public(s) :
Tout public
Ean :
9782336490878
Date de parution :
19/12/2024
Résumé :
Ce livre analyse la mutation des savoirs consécutive au choc de l’industrialisation et à l’apparition dans son sillage de la classe ouvrière française, sur la période clé allant de la Monarchie de juillet à la fin du Second Empire.
Le surgissement pour le moins incompréhensible pour l’époque du paupérisme ouvrier – c’est-à-dire d’une pauvreté qui touche celles et ceux qui sont au cœur de l’appareil productif plutôt qu’à ses marges – provoque une effervescence intellectuelle considérable dans laquelle le mouvement philanthropique joue un rôle moteur. C’est lui qui s’attache à construire de toute pièce un savoir empirique susceptible de rendre compte de cet « inexplicable » dans le refus implicite des savoirs descriptifs issus du XVIIIe siècle.
C’est l’invention de l’enquête ouvrière « en première personne ». À suivre le cheminement de ces enquêtes, on s’aperçoit que la philanthropie finit par construire une explication du malheur ouvrier totalement étrange pour notre conscience contemporaine. Et derrière l’étrange, se révèle un étayage des conclusions des enquêtes ouvrières sur une anthropologie morale de la volonté. Une anthropologie qui s’efforce de préserver un espace de délibération entre la promesse démocratique portée par la révolution de 1789 et la détresse palpable du monde ouvrier avec son univers de non-droit.
Le surgissement pour le moins incompréhensible pour l’époque du paupérisme ouvrier – c’est-à-dire d’une pauvreté qui touche celles et ceux qui sont au cœur de l’appareil productif plutôt qu’à ses marges – provoque une effervescence intellectuelle considérable dans laquelle le mouvement philanthropique joue un rôle moteur. C’est lui qui s’attache à construire de toute pièce un savoir empirique susceptible de rendre compte de cet « inexplicable » dans le refus implicite des savoirs descriptifs issus du XVIIIe siècle.
C’est l’invention de l’enquête ouvrière « en première personne ». À suivre le cheminement de ces enquêtes, on s’aperçoit que la philanthropie finit par construire une explication du malheur ouvrier totalement étrange pour notre conscience contemporaine. Et derrière l’étrange, se révèle un étayage des conclusions des enquêtes ouvrières sur une anthropologie morale de la volonté. Une anthropologie qui s’efforce de préserver un espace de délibération entre la promesse démocratique portée par la révolution de 1789 et la détresse palpable du monde ouvrier avec son univers de non-droit.
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